
LA VOIX DE BROME-MISSISQUOI

Économie circulaire : c’est le moment d’agir
Une nouvelle entreprise verra le jour en 2024 à Cowansville. Sa particularité : elle n’utilisera aucune matière vierge.

Ecoplast fabriquera des panneaux et des billes de WPC (pour wood-plastic composite), soit un alliage de bois et de plastique recyclé utilisé, entre autres, dans la confection de patios.
«Il y a possiblement d’autres débouchés, explique Simon Chevalier, qui fait affaire avec Benoît Pépin. C’est un beau produit qui absorbe moins la chaleur. C’est populaire en Europe, mais ça peut prendre quelques années avant de l’implanter ici.»

L'entreprise Ecoplast n’utilisera aucune matière vierge. Les cofondateurs Simon Chevalier et Benoît Pépin. CRÉDITPHOTO/PASCAL RAMEUX
L'entreprise Ecoplast n’utilisera aucune matière vierge. Les cofondateurs Simon Chevalier et Benoît Pépin. CRÉDITPHOTO/PASCAL RAMEUX
Déjà, plusieurs entreprises sont disponibles pour fournir les matières premières, dit M. Chevalier, comme les ébénisteries. Un exemple parfait de recyclage de matériaux, aussi appelé économie circulaire.
Comme le font MM. Chevalier et Pépin, les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi.
D’abord, de nombreuses subventions existent pour appuyer les industries dans cette voie, notamment via Recyc-Québec.
Mais surtout, il rappelle que c’est la chose à faire pour limiter le réchauffement climatique ainsi que la perte de biodiversité et de matières premières.

Les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi. LAVOIXDELEST/JIMMY PLANTE
Les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi. LAVOIXDELEST/JIMMY PLANTE
«C’est beaucoup plus facile de faire les changements soi-même que de les subir! dit M. Lavallée. Toutes les entreprises peuvent faire de l’économie circulaire. Il y a des écoles, des PME et des multinationales qui en font.»
Indice
Le conseiller rappelle qu’au niveau mondial, l’indice de circularité (soit le nombre d’entreprises qui en font) se situe à 8,6 % tandis qu’il n’est qu’à 3,5 % au Québec.
«On ne peut pas viser 100 % parce que certaines matières ne sont pas réutilisables, mais 17 % régleraient le problème des changements climatiques, dit-il. On se doit d’agir à long terme.»
Philippe Lavallée reconnaît qu’avec les problèmes de main-d’œuvre et d’approvisionnement actuels, inciter les entreprises à embrasser l’économie circulaire n’est pas toujours facile.
«Elles sont généralement ouvertes à être rencontrées, mais c’est difficile de trouver le temps et l’argent pour trouver comment traiter la matière première et la valoriser.»
Mais il est temps de se mettre en action, dit-il.
Avec le ralentissement économique à venir, c’est l’occasion d’essayer des choses et d’innover au lieu de simplement garder la tête hors de l’eau.

Ecoplast fabriquera des panneaux et des billes de WPC (pour wood-plastic composite), soit un alliage de bois et de plastique recyclé utilisé, entre autres, dans la confection de patios.
«Il y a possiblement d’autres débouchés, explique Simon Chevalier, qui fait affaire avec Benoît Pépin. C’est un beau produit qui absorbe moins la chaleur. C’est populaire en Europe, mais ça peut prendre quelques années avant de l’implanter ici.»

L'entreprise Ecoplast n’utilisera aucune matière vierge. Les cofondateurs Simon Chevalier et Benoît Pépin. CRÉDITPHOTO/PASCAL RAMEUX
L'entreprise Ecoplast n’utilisera aucune matière vierge. Les cofondateurs Simon Chevalier et Benoît Pépin. CRÉDITPHOTO/PASCAL RAMEUX
Déjà, plusieurs entreprises sont disponibles pour fournir les matières premières, dit M. Chevalier, comme les ébénisteries. Un exemple parfait de recyclage de matériaux, aussi appelé économie circulaire.
Comme le font MM. Chevalier et Pépin, les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi.
D’abord, de nombreuses subventions existent pour appuyer les industries dans cette voie, notamment via Recyc-Québec.
Mais surtout, il rappelle que c’est la chose à faire pour limiter le réchauffement climatique ainsi que la perte de biodiversité et de matières premières.

Les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi. LAVOIXDELEST/JIMMY PLANTE
Les entrepreneurs du Québec ont tout intérêt à sauter au plus tôt dans le train de l’économie circulaire, dit Philippe Lavallée, conseiller dans ce domaine à la MRC de Brome-Missisquoi. LAVOIXDELEST/JIMMY PLANTE
«C’est beaucoup plus facile de faire les changements soi-même que de les subir! dit M. Lavallée. Toutes les entreprises peuvent faire de l’économie circulaire. Il y a des écoles, des PME et des multinationales qui en font.»
Indice
Le conseiller rappelle qu’au niveau mondial, l’indice de circularité (soit le nombre d’entreprises qui en font) se situe à 8,6 % tandis qu’il n’est qu’à 3,5 % au Québec.
«On ne peut pas viser 100 % parce que certaines matières ne sont pas réutilisables, mais 17 % régleraient le problème des changements climatiques, dit-il. On se doit d’agir à long terme.»
Philippe Lavallée reconnaît qu’avec les problèmes de main-d’œuvre et d’approvisionnement actuels, inciter les entreprises à embrasser l’économie circulaire n’est pas toujours facile.
«Elles sont généralement ouvertes à être rencontrées, mais c’est difficile de trouver le temps et l’argent pour trouver comment traiter la matière première et la valoriser.»
Mais il est temps de se mettre en action, dit-il.
Avec le ralentissement économique à venir, c’est l’occasion d’essayer des choses et d’innover au lieu de simplement garder la tête hors de l’eau.
